MARY-NOËLE DUPUIS
Du 27 avril au 28 juin 2014
"Fais-moi mal, Johnny Johnny Johnny. Envoie-moi au ciel…"
et
La traversée du miroir
Tout comme du jour à la nuit, il n'y a que des variations de lumière,
le corps, lui, s'accroche de plusieurs teintes.
Des images d'un corps, lié au représenté, à l'inerte, fixé à la libido,
– corps qui se voit et narcissisme "mortifère" - au corps donné à l'état brut
– chair-vivante-et- pas-viande - tout cela est une question de couleur.
Un dénouage.
Une dissolution.
Une déssiccation.
Une dissection.
AVOIR un corps, c'est me voir comme l'autre me voit. C'est un attribut. Cela fait écran.
Mais attention! Derrière le narcissisme, il y a la mort.
Pour Heidegger, c´est “l'homme du souci“ - "l'être-pour-la-mort". Mort de pure finitude.
Passage de la particularité du corps à l'universalité du corps : La mort du sujet.
Pour Lacan, ça va de l'universel au particulier: LA femme/ UNE femme..
Parce-que le sujet est sujet de parole.
Là, le Fantasme, comme formation imaginaire de la Jouissance, est cet os qui associe le sujet à la parole
– et me permet de m'en sortir en traversant le miroir.
Oui! Avec le corps, il n'est question que de Désir et de Jouissance.
Et parce-que le Désir est incompatible avec la parole, il y a retour à la pulsion.
"EK-" = hors de.
De l'être à l'Un.
Mary-Noële Dupuis - 2014
L'EPREUVE DU CORPS